1er Congrès de l'Afea / 21-24 septembre 2011
Paris (France)
L'Observation participante chez les Bahing-Raï du Népal oriental : Étude des rites funéraires et du deuil en contexte urbain et rural : Pourquoi et comment pleure-t-on ?
Claire Féménias  1, *@  
1 : Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques  (CLERSE)  -  Site web
CNRS : UMR8019, Université des Sciences et Technologies de Lille - Lille I
Fac. Sciences éco. et sociales 59655 VILLENEUVE D ASCQ CEDEX -  France
* : Auteur correspondant

L'ethnologue doit-elle pleurer pour participer et observer les rites funéraires Bayung-Raï du Népal ? Étant donné que je suis une anthropologue de sexe féminin, a priori oui, puisque habituellement les femmes pleurent en public, en groupe au cours des funérailles.

Montrer de la compassion envers les endeuillés : est-ce une observation participante des rites funéraires ? Nous avons tous été touchés par la perte d'un proche ou que d'un ami, que l'on soit ethnologue ou non : il n'est donc pas impossible d'observer et de participer à des funérailles au Népal. Nous commencerons donc par nous poser la question de savoir comment les pleureuses, dans le contexte funéraire « raï » pleurent-elles ? Comment les pleurs, lors de funérailles en occident, sont-ils modulés dans les contextes publics et privés ? Qu'est ce qui se révèle de véritablement personnel ou public dans les manifestations extérieures de la douleur ?


Personnes connectées : 3