1er Congrès de l'Afea / 21-24 septembre 2011
Paris (France)
De l'enfant du lignage à l'enfant des gamètes
Doris Bonnet  1@  , Maryvonne Charmillot  2@  , Véronique Duchesne  3@  
1 : Ceped, IRD
IRD : UR196
2 : Université de Genève
3 : Centre d'Etudes des Mondes Africains  (CEMAf)  -  Site web
Université de Provence - Aix-Marseille I, Université Panthéon-Sorbonne - Paris I, CNRS : UMR8171, Ecole Pratique des Hautes Etudes

Il importe de redire que la représentation biomédicale de la reproduction est une représentation culturelle qui mérite d'être étudiée en tant que telle. Dire que l'AMP participe à une biologisation de la reproduction n'est pas suffisant. La biologie renvoie à un corpus de connaissances en évolution, et que les individus s'approprient de façon différente. Cette représentation de la "rencontre" d'un gamète masculin et d'un gamète féminin est bien culturelle (une culture biomédicale occidentale). Il conviendra donc de voir comment "l'enfant d'un couple de gamètes" va-t-il pouvoir remplacer (ou non) lors de recours à l'AMP, "l'enfant du lignage" (africain). Observe-t-on des reconfigurations dans le projet d'enfant ? D'autre part, quelle place est accordée à la parentèle de l'enfant ? En effet, l'ensemble du système de parenté est concerné dans le projet d'enfant et donc dans la reproduction. Il s'agit dès lors de croiser une anthropologie de la reproduction non seulement avec une anthropologie de la parenté mais également avec une anthropologie de la santé.


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