La globalisation oblige les peuples et les groupes sociaux périphériques à redéfinir leur position par rapport à un centre imaginé. Ils ne sont plus les oubliés, les perdants ou des monnaies d'échange entre Etats. Ils font partie de cette nouvelle histoire des « interstices » que l'ethnologue doit développer avec des nouveaux paradigmes pour y comprendre les fissures ethnique ainsi que la force des résiliences.
La globalisation permet de se réapproprier un objet d'étude abandonné (l'ethnicité). Cette étape de recomposition supranationale et supra ethnique est une stratégie de peuples qui voient dans la globalisation des nécessités d'adaptation, donc des opportunités. Nous posons comme cadre de réflexion sur l'ethnicité quelques notions: le choix comme principe intangible, la stratégie comme moyen d'adaptation, la globalisation comme principe fédérateur de recomposition socioethniques, les frontières comme lieux de recomposition de l'idéologie nationale et de l'ethnicité.